Lycée Pompidou AURILLAC Trophée National Lycées Agricoles 2017

Les éleveurs en herbe

ÉLEVEURS EN HERBE
LE LIVRE de NOTRE MARRAINE Monique ROQUE
PASSION ET AMBITIONS de JEUNES ÉLEVEURS



A travers une soixantaine de portraits de jeunes et futurs éleveurs du Massif central, Monique Roque-Marmeys écrit et image un vibrant plaidoyer pour ces terres d’élevage et ceux qui y vivent
 Les reconnaissez-vous? (un clic pour agrandir, deux pour les découvrir!)





Ils s’appellent Géraud, Camille, Simon, Maïté, Rémi, Quentin, Maxence ou encore Juliette. Qu’ils aient 9, 12 ou 20 ans, qu’ils aient poussé sur les terres volcaniques du Massif cantalien ou du Sancy, de l’Aubrac, granitiques de la Margeride, ils partagent une même passion - l’élevage ! - et n’ont pas peur de s’afficher fièrement “paysans !” Ils ont en partage des héros communs, têtes d’affiche des comices et autres champions du ring à Cournon ou plus récemment des Allées sanfloraines. Et désormais de figurer dans le magnifique ouvrage conçu et édité par celle qui en a vu grandir beaucoup, Monique Roque-Marmeys, journaliste agricole bien connue et reconnue des agriculteurs du Massif central et grande défenseure de la cause paysanne et rurale. Pas d’une ruralité nostalgique, au contraire. 

Dignes héritiers des valeurs de leurs aînés

Avec “Éleveurs en herbe, éveil d’une vocation”, la journaliste et les trois photographes(1) qui l’ont accompagnée dans ce projet ont voulu ancrer ces portraits dans le XXIe siècle, donner à ce plaidoyer imagé de superbes photos le visage de 61 gamin(e)s et jeunes, qui, pour rien au monde, ne troqueraient leur quotidien dans les matins glacés d’une prairie ou dans la chaleur d’une étable avec leurs acajous, aubracs et autres montbéliardes. “C’est quelque chose qui sommeillait en moi, j’ai vu grandir au fil du temps des enfants de gens de ma génération, notamment dans le secteur de Riom-ès-Montagnes, et j’ai été aussi profondément marquée, à l’occasion d’un reportage dans le Jura, par une petite fille qui n’avait pas 5 ans, ne savait pas lire mais avait déjà mémorisé tous les noms des vaches.”
“L’idée première, c’est de parler du métier d’éleveur à travers la parole des jeunes, de manière juste, loin de toutes les polémiques et bêtises qu’on entend par ailleurs, explique Monique. L’avenir, c’est eux, on les voit nombreux sur les concours comme aux National salers et aubrac à Saint-Flour, ils sont là, motivés, ils ont envie de rester sur ce territoire.”
Un projet accueilli avec enthousiasme par les enfants et jeunes (autant que par leurs parents) que l’auteur a contactés à partir d’avril 2015. Un enthousiasme tel et des idées de portraits si nombreuses, glanées ça et là au sein de son réseau professionnel, qu’à la trentaine de portraits initiaux, s’en ajoutent au final autant. “Ce qui me serre le coeur, c’est tous ceux que j’ai laissés de côté”, regrette Monique Roque-Marmeys, confiant avoir écrit ses pages avec la plume et l’esprit d’une journaliste, “mais le coeur d’une maman”.
Mais que lui ont-ils raconté au fil de cette année de rencontres ces gosses déterminés à embrasser une profession qui vit pourtant des heures parmi les plus sombres ? “Ce qui les caractérise, c’est leur implication, déjà très forte sur l’exploitation, leur vaillance, ils se lèvent tôt, manipulent les bêtes, ils sont déjà physiquement et mentalement résistants, débrouillards”, retient la journaliste, également marquée par leur savoir-faire et les compétences déjà acquises.

Plaidoyer pour la ruralité

Des jeunes, issus ou non du milieu agricole, pleinement conscients des difficultés : “Ils connaissent le prix du lait, du broutard, leurs parents ne leur mentent pas, dans la cour de l’école, ils parlent aussi élevage... mais comme pour toute vocation, ce n’est pas quelque chose qui va les arrêter.” Et même si leurs parents, qui galèrent aujourd’hui, tentent parfois de les dissuader, une fois la conviction acquise de la force de cette vocation, “ils font tout pour que leurs enfants ne travaillent pas dans les mêmes conditions qu’eux”.
À travers ces trajectoires, ces projets et espoirs de graines  d’éleveurs, Monique Roque-Marmeys pose aussi un acte militant : “Ça m’a conforté dans l’idée qu’il ne fallait jamais baisser les bras et de faire tout ce que l’on peut pour ce milieu rural et ces jeunes qui n’ont pas l’intention de le quitter. Il faut dire que sans élevage, toutes ces montagnes, où les gens aiment venir en vacances, seraient des déserts.”
L’auteur a d’ailleurs fait en sorte que son livre, publié début septembre, soit remis à François Hollande à l’occasion d’un déplacement sur le thème des banlieues. “Il est bon de rappeler que ces jeunes futurs éleveurs véhiculent des valeurs positives, transmises par leurs aînés, que ce n’est pas eux qui poseront problème à la société, mais que pour autant, il ne faut pas les abandonner...”
Prochaine étape pour Monique et ses éleveurs en herbe : le Sommet de l’élevage où elle compte bien en remettre un exemplaire au ministre de l’Agriculture “pour faire prendre conscience des atouts, de la réalité, des difficultés de ces territoires”. 

P. Olivieri, l'UNION DU CANTAL (5/10/16)


(1) Laurence Delmas-Laporte, Armand Roque, Jérôme Chabanne.
“Éleveurs en herbe, éveil d’une vocation”, disponible en librairie.

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